La technologie et l'emploi
Introduction
Depuis les débuts de la révolution industrielle, le progrès technique a été accusé de détruire des emplois. Mais ses effets sur celui-ci sont ambigus en raison du processus de "destruction créatrice" qu'il engendre.
Les technologies sont donc de plus en plus présentes dans le monde qui nous entoure et ont pour but de faciliter la vie de tous les jours. Un exemple d’application de ces technologies dans notre monde moderne est par exemple la Smart City, également connue sous le nom de ville intelligente.
Il s’agit d’améliorer la qualité de vie des citadins en rendant la ville plus adaptative et efficace, à l’aide de nouvelles technologies qui s’appuient sur un écosystème d’objets et de services. Le périmètre couvrant ce nouveau mode de gestion des villes inclut notamment : infrastructures publiques (bâtiments, mobiliers urbains, domotique, etc.), réseaux (eau, électricité, gaz, télécoms) ; transports (transports publics, routes et voitures intelligentes, covoiturage, mobilités dites douces - à vélo, à pied, etc.) ; les e-services et e-administrations.
Ces villes intelligentes créent donc un débat autour de l’emploi puisque certaines personnes soutiennent ce projet de villes intelligentes et son aspect de créateur d’emploi tandis que d’autres craignent la destruction de postes à cause de l’innovation technologique dans les villes.
Les enjeux sont multiples. Pour certains, il s’agit de garder son emploi et pour d’autre de rendre la vie plus agréable dans les villes en améliorant son confort, son efficacité et d'être compétitif avec d’autres villes intelligentes à travers le monde.
Problèmes rencontrés et solutions apportées
- Nous ne trouvions pas assez de chiffre.
> On a donc décidé de faire des recherches plus ciblées.
- Nous manquions d'information et d'acteurs parce que ce sujet est encore très récent.
> On a cherché des informations sur des sujets qui sont similaires au notre.
- Nous avons envoyé un mail a Bérengère Lebental afin qu’elle puisse nous donner un avis plus précis sur la question mais en vain, nous n'avons eu aucune réponse
> On a décidé de finir notre projet sans pouvoir poser des questions à un de nos acteurs puisque nous manquions de temps.
Sondage
Nous avions posé trois questions aux étudiants de première année d’Esiee Paris concernant les villes intelligentes afin de nous faire une idée de ce que pensent les élèves de ce débat. Voici les résultats de ce sondage :
Connaissez-vous les villes intelligentes/Smart city ?
Chaque pourcentage exprime simplement le ratio entre le nombre de participants ayant donné cette réponse et le nombre de participants ayant répondu à la question. Ainsi, 65,6 % des participants au sondage ont déjà une idée de ce que sont les Smart Cities. Par ailleurs, 34,4% des participants ignorent ce que c’est qu’une ville intelligente.
Que pensez-vous de ce concept ?
Ce graphique montre qu’une grande majorité des étudiants sont pour le concept d’une ville intelligente, mais la donne est différente pour les 15,6% restants qui eux se mettent contre ce concept.
Pensez-vous que l'essor des technologies dans les villes soit créateur ou destructeur d'emplois ?
Une fois de plus, nous pouvons déduire à travers ce graphique que les avis des étudiants sont plutôt mitigés quant au rapport entre la technologie et l’emploi. En effet le graphique nous présente trois idées différentes. Les trois camps révèlent des parts assez proches, corroborant ainsi l’idée d’un sujet de controverse. En tête nous avons un pourcentage de 37,5% des étudiants qui considèrent que l’essor des technologies dans les villes est destructeur d’emploi, alors que certains (31,3%) perçoivent que les technologies sont créateurs d’emplois. Par ailleurs, le 1/3 des participants ne peut pas soumettre une réponse claire et précise relative à notre sujet, ils restent sans avis.
Nous observons au travers de ces résultats que les élèves ingénieurs sont majoritairement favorables aux villes intelligentes. Cependant, nous remarquons également qu’il y autant de personnes pensant que ces villes sont créatrices d’emplois que de personnes pensant qu’elles en sont destructrices. Une part de personnes similaire n’a pas d’avis sur le débat. Ainsi, ces chiffres sont plutôt représentatifs d’un sujet technologique très controversé bien que le nombre de réponse à ce sondage soit trop faible pour en tirer de réelles conclusions.
Approche scientifique
Les “Smart Cities” sont un concept de développement urbain reposant sur les nouvelles technologies. Ainsi, le but de ces villes intelligentes est de simplifier la vie des citoyens et des travailleurs en adaptant de nombreux secteurs des villes tels que les suivant:
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Les transports peuvent devenir intelligents comme le montre l’exemple de Paris. En effet, le métro parisien s’automatise petit à petit depuis juin 2014. L’objectif de ces travaux est d’automatiser entièrement la ligne 4 d’ici 2022. L’automatisation de la ligne 4 est la continuité de l’automatisation de la ligne 1 dont les travaux se sont achevés en juillet 2013 et l’automatisation de la ligne 14 depuis 1998. Cette automatisation consiste à rendre les métros parisiens indépendants des conducteurs, c’est-à-dire qu’il n’y aura plus la nécessité qu’un conducteur soit présent dans les trains.
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La gouvernance peut devenir également intelligente en rendant les démarches administratives accessibles depuis Internet. La mise en ligne de bulletins de paie en est un exemple. En effet, depuis le 1er janvier 2017, les entreprises peuvent mettre en place les bulletins de paie électronique. Celles-ci n’ont pas besoin de l’accord des salariés afin de mettre en place ces actions à moins qu’ils s’opposent à la démarche.
Afin de citer des exemples précis, nous pouvons dire que Londres et New-York font partis des plus grandes Smart Cities mondiales. En effet, il est possible de les retrouver dans le classement des 5 Smart Cities les plus importantes à l'échelle mondiale de deux études menées par deux groupes différents. De plus, nous pouvons également dire que Nice et Paris sont des exemples influents de Smart Cities puisqu’elles sont respectivement classées quatrième de l’étude menée par Juniper Research et troisième de celle menée par Fast Company.
Classements des Smart Cities établis par Juniper Research et Fast Company
Classement disponible sur la présentation de Mokhtar Ben Henda et
Ghislaine Azémard
Bien qu’il existe de nombreux secteurs dans lesquels les Smart Cities peuvent investir, nous remarquons que les cas français favorisent certains domaines tels que l’Open Data et le Wifi linéaire public. D’autre part, bien que moins attracteurs d’après le graphique présenté par Mokhtar Ben Henda et Ghislaine Azémard durant leur présentation, d’autres domaines tels que les mobilités intelligentes et les éclairages publics intelligents attirent également l’attention des Smart Cities françaises.
Enfin, les Smart Cities constituent un secteur d’investissement très important. En effet, il avait été annoncé pour 2019 un investissement mondial de 95.8 milliards de dollars, soit 17.7% plus conséquent qu’en 2018. Par exemple, la ville de Singapour avait annoncé en début d’année 2019 qu’elle investirait plus d’un milliard de dollars dans sa Smart City. Selon une étude d’IDC (International Data Corporation), son investissement dans la ville intelligente s’élèverait à la même hauteur que ceux de villes telles que New-York et Londres.
L'affiche de notre controverse
Politiques
Les Acteurs
Cédric Villani
Mathématicien de renom récompensé notamment par la médaille Fields en 2010, il est plus récemment devenu un homme politique en 2014 après avoir soutenu Anne Hidalgo durant les élections municipales de cette même année. Il se considérait comme apolitique puis a ensuite rejoint le mouvement LREM en 2017 en exprimant son soutien à Emmanuel Macron durant les présidentielles. Par la suite, il devint candidat pour les élections municipales de 2020 à Paris
puisqu’il est à l’origine de la liste “Le Nouveau Paris”. Un de ses objets de campagne concerne la modernisation de Paris, et plus notamment des services de propretés, de la coordination des feux et de la fluidification du trafic. Il souhaite également poursuivre la modernisation des transports parisiens en automatisant ceux-ci. Pour ce faire, il s’appuierait sur les intelligences artificielles.
Bill Clinton
En exercice de 1993 à 2001, il fut le 42ème président des Etats-Unis. Aujourd'hui retraité politique, Bill Clinton n'en reste pas moins actif : outre la parution de son autobiographie "Ma vie" et malgré des problèmes de santé, il participe régulièrement à des conférences. Il dirige aussi la fondation qui porte son nom, créée dix ans plus tôt, réalise différentes missions pour l'ONU et soutient sa femme dans sa carrière politique. Une autre anecdote moins connue à propos de Bill Clinton concerne son rôle d’initiateur de projet. En effet, en 2005, Bill Clinton avait mis au défi le président de Cisco System de cette époque, John Chambers, de rendre les villes plus durables et plus intelligentes à l’aide de la technologie. Bien que déjà concrétisée en Corée du Sud depuis 2003 avec le projet U-Korea, c’est bien Bill Clinton qui est à l’origine du terme de Smart Cities et qui lança ce projet aux Etats-Unis.
Entreprises
Cisco System
Entreprise américaine spécialisée dans l’informatique, celle-ci opère dans le matériel réseau et les serveurs. Elle est localisée à San José et dirigée par Chuck Robbins depuis 2015. L’entreprise fut créée en 1984 par Sandra Lerner et Leonard Bosack et possède un chiffre d’affaire de 51.9 millions de dollars à la fin du mois de juillet 2019. Suite au défi lancé par le président Américain à John Chambers, le président précédent de Cisco System, l’entreprise investit 25 millions de dollars afin de réaliser une étude sur les Smart Cities. Suite à ces recherches, Cisco System continue d’investir dans ce marché en créant un département Smart and Connected Communities. Ainsi, Cisco System est un acteur plus qu’engagé dans le débat des Smart Cities puisqu’il en est un des auteurs principaux.
IBM
International Business Machines Corporation est une entreprise Américaine spécialisée dans le matériel informatique, les logiciels et les services informatiques. Située à Armonk aux Etats-Unis, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaire de 78.6 millions de dollars en 2018. Créée le 16 juin 1911 par Charles Ranlett Flint et George Winthrop Fairchild sous le nom Computing Tabulating-Recording Company, celle-ci est aujourd’hui dirigée par Ginni Rometty. En 2009, l’entreprise rejoindra Cisco System dans le marché des Smart Cities avec son programme “Smarter Cities” lancé sous la présidence de Samuel J. Palmisano.
Thierry Simoulin
Thierry Simoulin, né le 30 janvier 1972, est le directeur général d’Ecko Conseil, un bureau d’étude français au fonctionnement de startup. L’entreprise génère en 2018 un chiffre d’affaire de 178.000 euros. En plus d’être chef d’entreprise, Thierry Simoulin est le directeur du master spécialisé “Smart Cities” à l’Ecole Des Ponts ParisTech. Il est l’une des personnes formant des étudiants dans l'ingénierie des villes intelligentes. Par conséquent, il est un acteur engagé dans le débat des Smart Cities.
Organisation Internationale du Travail
Agence spécialisée de l’ONU, ses missions sont de promouvoir les droits au travail, engendrer la création d’emplois décents. Cette agence possède bien d’autres missions liées au monde du travail telles que le développement de protections sociales et de dialogues sociaux. Composée de 187 Etats membres et située à Genève, elle regroupe gouvernement, employeurs et travailleurs afin d’accomplir ses objectifs. L’OIT soutient depuis quelques années la transition vers des villes plus durables en mettant en avant le fait que celles-ci créeraient un nombre conséquent d’emplois supplémentaires. Les Smart Cities reposant sur un principe de villes durables, nous pouvons considérer cette organisation comme étant un acteur engagé soutenant le développement des villes intelligentes.
Guy Mamou-Mani
Né en 1957, il est le co-président du Groupe Open, une entreprise française d’informatique, et membre du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. Ancien consultant chez CSC-Go International, il est élu président de Syntec Numérique en 2010. Auteur de l’ouvrage “L’apocalypse numérique n’aura pas lieu”, l'emploi et le travail sont depuis longtemps des thèmes qui passionnent Guy Mamou-Mani, et sur lesquels il était en première ligne lors de sa présidence du Syntec. Fervent défenseur des technologies, il va jusqu’à défendre le fait que les technologies soient créatrices d’emploi. Ainsi nous pouvons considérer Guy Mamou-Mani comme étant un acteur engagé dans la controverse de la destruction d’emplois par les villes intelligentes.
Elon Musk
Il est le fondateur de SpaceX et le co-fondateur et PDG de Tesla. Il supervise la conception, l'ingénierie et la fabrication des véhicules électriques, des batteries et des installations solaires Solar Roof de Tesla. Ses objectifs tournent autour de sa vision de changer le monde et l'humanité. Ses buts incluent de réduire le réchauffement climatique par la production et la consommation d'énergie durable et réduire le « risque de l'extinction humaine ».
Il est un acteur très engagé dans ce débat de par son domaine d’activité dans l’ingénierie et sa volonté de révolutionner le monde du numérique. De plus, l’entrepreneur n’hésite pas à donner son avis quant à certaines technologies telles que l’intelligence artificielle.
Chercheurs
Bérengère Lebental
Dr Bérengère LEBENTAL est diplômée du programme d'ingénierie de l'École Polytechnique (en 2006). Elle a obtenu son doctorat en génie civil de l'Université Paris-Est, France, en 2010. Depuis 2010, elle est chercheuse au Laboratoire de Physique des Interfaces et des Films Minces (Ecole Polytechnique, CNRS) et à l'Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, du Développement et des Réseaux (IFSTTAR).Physicienne spécialisée dans la nanoélectronique et les nanomatériaux à base de carbone sp2, ses travaux de recherche se concentrent sur les capteurs nano-compatibles pour les applications de ville intelligente, y compris la conception, la fabrication, l'analyse de fiabilité, l'intégration IoT, le déploiement sur le terrain et l'exploitation des données. Elle a coordonné plusieurs projets de recherche nationaux et européens à grande échelle sur les capteurs pour les villes intelligentes, tels que Sense-City ou Proteus. Depuis 2017, elle est cofondatrice de la startup Alta Road pour les routes connectées et coordinatrice du projet LOTUS UE-Inde 2019-2022.
Thomas Heide Clausen
Hannah Arendt
Erik Brynjolfsson
Diplômé de l’Université d’Aalborg au Danemark et Senior Member de l’IEEE, Thomas Clausen est depuis 2004 en poste à l’Ecole Polytechnique, la première grande école française dans les domaines techniques et scientifiques. A l’Ecole Polytechnique, Thomas dirige le groupe de recherche en réseau informatique. Il a développé le cursus d’enseignement réseau de l'École et continue à le coordonner en même temps qu’il coordonne le programme des “Masters en Advanced Communication Networks (ACN)”, et le Graduate Degree “IoT: Innovation and Management”. Il est également en charge de la Chaire Cisco “Internet Of Everything” de l’Ecole Polytechnique. Il travaille également dans le domaine des Smart-Grids, les réseaux électriques intelligents.
Née en 1906, elle est une politologue et philosophe allemande ayant beaucoup travaillé sur la modernité. Elle est notamment l’auteure de Les Origines du totalitarisme, La Crise de la culture et Condition de l’homme moderne qui nous intéressera tout particulièrement. Ses ouvrages sont aujourd’hui étudiés dans le monde entier et son opinion politique et philosophique sont des pièces maîtresses de la réflexion contemporaine. Dans son oeuvre Condition de l’homme moderne, Hannah Arendt parle de “menace” pour définir l’automatisation. Ainsi, nous pouvons clairement comprendre que Hannah Arendt craint que l’avènement des technologies ne détruisent les emplois humains. Bien que son article ait été rédigé plusieurs décennies avant la conception des villes intelligentes, nous pouvons dire que l’auteure les auraient craint au même titre qu’elle craint les technologies puisque ces villes en dépendent.
Né en 1962, il est professeur dans l’école de business et directeur de deux filières à l’Institut Technologique du Massachusetts. Diplômé d’Harvard, il y a ensuite enseigné ainsi qu’à Stanford. Il est l’auteur de nombreuses études avec Andrew McAfee telles que Machine, Crowd: Harnessing the Digital Revolution, The Second Machine Age: Work, Progress and Prosperity in a Time of Brilliant Technologies et de Race Against The Machine: How the Digital Revolution is Accelerating Innovation, Driving Productivity, and Irreversibility Transforming employment and the Economy. Au travers de ces études, les deux économistes mettent en avant le fait que les technologies détruisent des emplois. Puisque les smart cities dépendent des technologies, nous pouvons dire que ces deux hommes défendent la thèse selon laquelle les villes intelligentes entraînent une destruction de l’emploi. Ce sont donc des acteurs engagés dans ce débat.
Andrew Paul McAfee
Né en 1967, il est un chercheur et scientifique à l’Institut Technologique du Massachusetts, co-fondateur et co-directeur des filières Center For Business et Sloan School of Management au MIT. Diplômé de Harvard et ancien professeur, il étudie la façon dont le digital et les technologies influencent le monde. Il coécrit les oeuvres citées ci-dessus avec Erik Brynjolfsson avec qui il partage la thèse des technologies et donc des villes intelligentes destructrices d’emplois. Il est donc, au même titre qu’Erik Brynjolfsson, un acteur engagé dans la controverse.
1. Guy Mamou-Mani
2. Organisation Internationale du travail
3. Bérengère Lebental
4. Thomas Heide Clausen
5. Cisco System
6. IBM
7. Thierry Simoulin
8. Cédric Villani
1. Erik Brynjolfsson
2. Andrew McAfee
3. Hannah Arendt
4. Elon Musk
Frictions entre les acteurs
Les villes intelligentes sont au cœur de désaccords concernant la création ou la destruction d’emplois. En effet, si d’une part certains acteurs tels que Guy Mamou-Mani ou l’Organisation Internationale du travail argumentent en faveur de l’aspect créateur d’emplois des Smart Cities en avançant des chiffres et des secteurs de celles-ci à l’origine de cette création d’emplois, d’autres acteurs tels que les deux économistes Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee mettent en avant le fait que les villes intelligentes rendraient certains emplois inutiles.
Aujourd’hui, nous pouvons observer au travers d’Erik Brynjolfsson et d’Andrew McAfee une opposition directe aux villes intelligentes. Cependant, nous remarquons au travers de son œuvre Condition de l’homme moderne, qu’Hannah Arendt craignait depuis longtemps l’automatisation des emplois par les technologies plus généralement.
Ces arguments sont cependant contredits par des acteurs actuels des villes intelligentes. En effet, que ce soit Bérengère Lebental et Thomas Heide Clausen, travaillant chacun dans le domaine des villes intelligentes et mettant en avant la forte création d’entreprises depuis l’apparition de secteur d’activité, ou bien certaines entreprises fondatrices des villes intelligentes telles que Cisco System et IBM mettant en avant certains projets de Smart Cities dans lesquels elles ont travaillé et généré de l’emploi, ces différents acteurs montrent l’aspect créateur d’emplois des villes intelligentes. Bien qu’il ne se soit pas énormément exprimé concernant cette controverse, Thierry Simoulin considère que les villes intelligentes créent des opportunité d’activités enthousiasmantes.
D’autre part, Elon Musk, acteur malgré lui des villes intelligentes au travers de Tesla et de son Hyperloop, s’oppose totalement aux intelligences artificielles des Smart Cities qu’il juge même dangereux. L’opinion d’Elon Musk est à l’exact opposée de celle de Cédric Villani puisque, selon lui, les intelligences artificielles représenteraient une réelle opportunité pour la ville de Paris.
Enfin, il existe des acteurs ayant participé de près ou de loin dans la création de Smart Cities comme Bill Clinton qui ne s’expriment pas concernant ce débat.
Notre Cartographie
La chronologie de notre controverse
Bibliographie
- "image critères pour devenir une Smart City" :
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01811116/file/ ORBICOM_BenHenda_Azemard.pdf
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01811116/file/ORBICOM_BenHend a_Azemard.pdf
- Programme de Cédric Villani :
https://www.cedricvillani.paris/programme-cedric-villani/
- Biographie de Cédric Villani :
https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9dric_Villani
- “Donner un sens à l’intelligence artificielle”, Cédric Villani, 8 mars 2018 :
https://hal.inria.fr/hal-01967551/document
- “Cisco Systems”, article créé par Youssefsan puis modifié par d’autres utilisateurs :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cisco_Systems
- “IBM”, article créé par Valéry Beaud puis modifié par d’autrees utilisateurs :
https://fr.wikipedia.org/wiki/IBM
- Informations professionnelles de Thierry Simoulin :
https://dirigeants.bfmtv.com/Thierry-SIMOULIN-5479889/
- “Hannah Arendt”, article créé par Aoineko puis modifié par d’autres utilisateurs :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hannah_Arendt
- “Hannah Arendt : “La menace de l’automatisation”, explication de texte rédigée par Jérôme Coudirier-Abaléa :
http://lelabyrinthe.over-blog.net/article-6564878.html
- “Erik Brynjolfsson”, article créé par Brianvijay puis modifié par d’autres utilisateurs :
https://en.wikipedia.org/wiki/Erik_Brynjolfsson
- “Andrew McAfee”, article créé par ASenger puis modifié par d’autres utilisateurs :
https://en.wikipedia.org/wiki/Andrew_McAfee
- “Organisation Internationale du Travail”, article créé par Sanao puis modifié par d’autres utilisateurs :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_internationale_du_travail
- “Guy Mamou-Mani”, article créé par Copyleft puis modifié par d’autres utilisateurs:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Mamou-Mani
- “‘Les emplois numériques en induisent des milliers d’autres’, assure Guy Mamou-Mani”, Charles Foucault :
https://www.usine-digitale.fr/article/les-emplois-numeriques-en-induisent-des-milliers-d-autres-assure-guy-mamou-mani.N241795
- “Une économie verte et créatrice d’emplois”, Organisation Internationale du Travail :
https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---dgreports/---inst/documents/publication/wcms_638147.pdf
- “La smart city offre de multiples débouchés”, Caroline Gitton :
https://www.lemoniteur.fr/article/la-smart-city-offre-de-multiples-debouches.2007844
- “Elon Musk assure que l’IA rendra les emplois inutiles”, Gaetan.R :
https://www.lebigdata.fr/elon-musk-ia-jack-ma
- “Smart City, rendre la ville intelligente ?”, Sébastien Duchemin :
https://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/1158952-smart-city-rendre-la-ville-intelligente/
- “IBM’s Smarter Cities Challenge: A 5-Year Evaluation”, SOGETI LABS :
https://labs.sogeti.com/ibms-smarter-cities-challenge-5-year-evaluation/
- Cisco, Smart Cities:
https://blogs.cisco.com/tag/smart-cities
https://www.silicon.fr/smart-city-cisco-1-milliard-dollars-190389.html
- Photo Cedric Villani :
- Photo Bill Clinton :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d3/Bill_Clinton.jpg/1200px-Bill_Clinton.jpg
- Logo Cisco System :
- Logo IBM :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/51/IBM_logo.svg/1200px-IBM_logo.svg.png
- Photo thierry Simoulin :
https://www.lajauneetlarouge.com/wp-content/uploads/2018/02/simoulin-thierry.jpg
- Logo OIT :
https://www.cgt.fr/sites/default/files/styles/blank_img_stle/public/2018-08/OIT.jpg
- Photo Guy Mamou-mani :
https://pbs.twimg.com/profile_images/1098936443517456385/xJUmQRv0_400x400.png
- Photo Elon Musk :
- Photo Berengère Labental :
https://www.polytechnique.edu/fondation/sites/all/fondation/bllb-490.jpg
- Photo Thomas Heide Clausen :
- Photo Hannah Arendt :
- Photo Erik Brynjolfsson :
- Photo Andrew Paul McAfee :
Présentation de l'équipe
Maxime : Je suis né en France, plus précisément à Lyon, je suis à l’ESIEE Paris afin de devenir ingénieur. Je ne sais pas encore où vraiment m’orienter mais je sais que le domaine de l’informatique m’intéresse beaucoup. Je suis très sportif et passionné par le basket depuis que j’ai 6 ans. Je suis ambitieux et j’aime apprendre de nouvelles choses.
Quentin : Né à Paris, je suis actuellement étudiant dans une école d’ingénieur à Paris. Je suis passionné depuis toujours par le sport en particulier le football et le cinéma. J’ai pratiqué pendant 10 ans du tennis en club. J’ai toujours été rigoureux et sérieux dans mon travail et espère ainsi pouvoir travailler par la suite en tant qu’ingénieur en informatique.
Noureddine : Étudiant à l’ESIEE Paris, j’ai 18 ans et je suis d’origine tunisienne. Je suis motivé et perspicace, je n’ai pas peur de relever des défis afin d’assouvir ma curiosité de savoir constante. Je suis également passionné de volley-ball, j’en fais depuis 6 ans et j’ai pu développer mon travail d’équipe grâce à ce dernier et j’en suis très reconnaissant.
Sébastien : Étudiant de 18ans à ESIEE Paris et passionné d’informatique et de sport, j’habite à Quincy- Voisins, une petite ville à proximité de Meaux. Je fais du tennis en compétition depuis plus de 8 ans. Je me considère comme rigoureux et persévérant car je n’aime pas abandonner un travail avant de l’avoir accompli.
Enfin, j’aspire à devenir ingénieur en informatique au terme de mes études.